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WhatsApp-Image-2023-10-09-a-14.49.59_8393394a-e1697619520521 JENNY MEZILE ET SON ECOLE
FEMME engagée
D’origine Haïtienne, Jenny Mézile est une chorégraphe passionnée d’Art et de Culture Africaine.
En 2016, elle fonde son école d’Arts Les Pieds Dans La Mare à Abidjan qui a pour objectif de transmettre l’Art dans les quartiers populaire de côte d’ivoire et partout en Afrique, aussi de développer la pratique artistique dans l’espace public. Jenny Mézile est à l’origine de la création du premier festival de danse contemporaine et de danse urbaine à Abidjan ‘’Afrik Urbanarts’’.

En 2014, elle reçoit le prix d’excellence décerné par le président de la République SEM Alassane Ouattara et le ministre de la culture et de la francophonie de l’époque, Maurice Bandama en reconnaissance de son travail réaliser  avec la compagnie N’soleh en côte d’ivoire avec Massidi Adiatou.

En 2012, elle signe la chorégraphie de la cérémonie d’ouverture de la coupe du monde de Tae Kwendo des pays francophones. Elle est également chorégraphe associée pour la CAN, Coupe d’Afrique des Nations au Mali en 2002, Présidente du jury de l’émission de la RTI « Baby Dance Battle » pendant deux années consécutives 2015 et 2016.


La chorégraphe a collaboré avec la fondation Donwahi, la galerie Cécile Fakloury, le groupe VOODOO, la BCEAO, city Bank, Ecobank, la SIB, Banque Atlantique, Petroci, Port Autonome d’Abidjan, la Présidence et bien d’autres autour de projets culturels et éducatifs.

Jenny Mézile est aussi l’autrice des  chorégraphies de plusieurs pièces de metteurs en scènes comme’’ Le Balcon de Jean Genet’’ de Greg Germain,’’ Moi et mon cheveu’’ d’Eva Doumbia, ‘’Camino’’ de Olga Jiruskova, ‘’On va tout Dallasser Pamela’’ de Marielle Pinsard.

Pendant plus de 17 ans, la chorégraphe a codirigée la compagnie N’soleh avec Massidi Adiatou avec qui elle créée notamment les pièces ‘’NOUS’’ lauréat du grand prix de Bagnolet ‘’Beloved’’ et ‘’1 pour 300’’ lauréat de visa pour la création et bien d’autres collaborations autour de ses œuvres ‘’shogun’’, ‘’Emi Ayé’’ et ‘’la rue princesse’’.
Jenny continue de trouver ses aspirations dans le vécu, son histoire pour enfin trouver la singularité de son travail dans l’espace public, à travers la fréquentation de toutes les couches sociales, principalement les classes démunies, elle veut en faire son combat de ses rencontres et fréquentations riches humainement et culturellement. Au delà de son statut de chorégraphe internationale, Jenny Mézile est également danseuse,  scénographe,  et une grande panafricaine qui  depuis plus de trente ans travaille à replacer l’Art au cœur des sociétés Africaine. Ainsi, elle a développé un parcours artistique riche et international qui a la particularité d’être au service d’un développement culturel et social harmonieux. Depuis son pays d’origine, la chorégraphe a travaillé auprès des enfants et des jeunes de quartiers défavorisés de cette île qui la vu grandir. Depuis plus de 20 ans, elle réside à Abidjan en Côte d’Ivoire où elle créée son Ecole d’Art de danse contemporaine appelée Les Pieds Dans La Mare constituée de 23 jeunes danseurs issus des quartiers populaires d’Abidjan en leurs offrant une formation complète en danse, ainsi qu’un enseignement général et du travail artistique.
Cette Ecole de danse Les Pieds Dans La Mare qu’elle créée en  Octobre 2016 se veut aussi une Ecole de tolérance dans une société ivoirienne traditionnaliste. Ses danseurs et danseuses l’appellent affectueusement ‘’Mémé’’ car dotée d’un esprit altruiste et d’une ipséité hors pair, Jenny Mézile s’occupe d’eux comme de ses propres enfants. Emportée par cet esprit mère fils et mère et fille qu’elle entretient avec ses danseurs, la Compagnie a financé la création de micro-entreprises  grâce à une subvention de la coopération Allemande.

Mémé donne aussi des cours d’histoire à ses ‘’enfants : « je leur parle de Martin Luther King, de Nelson Mandela, des gens qui ont fait des années de prison et qui en sont sortis Président. Barack Obama qui est Noir, mais devenu Président des Etats-Unis. Pour moi, les enseignés des choses qu’on n’espérait pas, les amènent à croire en eux » S’exprimait-elle en ces termes.